Aller vers Elohîm
Enseignements

A celui qui ne veille pas

Il y avait un homme, nommé Joseph, qui fut établi par Elohîm dans un petit village. Elohîm le mit tout en haut d’une tour, et il devait y rester jusqu’à son retour. Elohîm lui donna aussi deux clés, l’une en or, qui ouvrait le bas de la tour, et l’une en argent qui ouvrait la porte menant au toit de la tour, où Joseph devait attendre. Il ne devait les donner à personne. Être dans ces hauteurs et sur le toit de la tour le protégeait du péché.

Mais un homme méchant, dont le nom était Tobias, fut rempli de jalousie et de colère contre Joseph. Il le prit sérieusement en horreur et respirait le mal contre ce juste. Il dit : « si moi je n’ai pu rester sur le haut de la tour où Elohîm m’avait installé, alors Joseph non plus ne le pourra pas ! ». Il s’approcha de cette tour, et Joseph le vit. Il lui dit : « qui es-tu, et que me veux-tu ? ». Tobias dit : « Je viens en paix, je viens faire ta connaissance. Je te prie, descends maintenant de ta tour pour que nous échangions ». Mais Joseph dit : « Pourquoi n’es-tu pas en haut sur ta tour, comme Elohîm te l’a demandé ? ». Tobias dit : « C’est parce que je t’ai vu et que je me suis dit : ce pauvre homme est seul en haut de sa tour, comme moi. Aussi, j’irai vers lui, et nous nous consolerons ensemble en buvant et en dansant ». Mais Joseph dit : « Non, mais c’est parce que tu as péché que tu as été renversé de ta tour. Je ne descendrai pas ».

Tobias fut irrité, et s’en alla. Il retourna deux jours plus tard, et faisant semblant de passer, il dit : « Quoi, est-ce toi, mon ami Joseph ? Que fais-tu encore en haut ? ». Joseph lui dit : « Elohîm m’a demandé de veiller et de prier en haut de cette tour jusqu’à son retour. Aussi, je m’attends à Lui ». Mais Tobias rit, il secoua la tête et dit : « Non, non, Elohîm a-t-il vraiment dit de ne point vivre, de ne point danser, ou de ne point te divertir ? Nullement, il ne t’a pas interdit de descendre ne fut-ce qu’un instant de ta tour. Pourquoi t’imposes-tu une telle rigueur qui ne t’es pas nécessaire ? Regarde, je suis bien en bas, et pourtant, je retournerai dans ma tour ». Joseph fut interpellé un instant, mais il dit : « ne sois pas avec moi comme un fourbe, car je sais bien que celui qui descend de sa tour désobéit à Elohîm ». Tobias subit encore une défaite et s’en alla, fortement agacé de sa persévérance.

Ce méchant homme, Tobias, comprit qu’il ne pourrait pas le vaincre, car Joseph l’avait en horreur. Il dit : « J’enverrai maintenant mes servantes, qui séduiront son cœur ». Il appela donc sa servante et dit : « Je hais Joseph de toute mon âme, et tant qu’il se tiendra droit, je n’aurai point de repos. Lève-toi et va pour le séduire et pour le perdre, et donne-moi une occasion de le mettre en pièce ». Joseph qui avait des jumelles, surveillait le retour du Seigneur tous les jours, et ne regardait pas ce qui se passait en bas de la tour.

Une très belle femme s’avança près de sa tour, et cria : « Es-tu Joseph ? ». Alors à sa parole, Joseph baissa son regard et cessa de fixer le ciel. Il dit : « C’est moi ». La jeune femme dit : « On m’a loué ta bonté et on m’a dit comment tu es serviable. Ma voiture est tombée en panne, peux-tu me ramener chez moi, car je suis lourdement chargée ». Joseph trouva la jeune femme attirante, mais dit : « Je ne puis descendre, car j’ai à faire ». Leur conversation ne dura pas plus d’une minute. Le lendemain, elle revint et prétexta autre chose. Elle saisit cinq minutes du temps de Joseph. Puis, les jours passants, elle saisit, dix, vingt, trente minutes, puis une heure, deux heures, trois heures, puis des jours et des jours. Il arriva alors que la jeune femme détournait le regard de Joseph, qui ne fixait plus le ciel que pendant peu de temps dans la journée. Lorsqu’elle ne passait pas un jour, Joseph se sentait mal et déçu, alors il utilisait ses jumelles pour la chercher dans son village au lieu de chercher Elohîm.

Un jour, la jeune femme vint, et dit : « Joseph, Joseph ! ». Joseph dit : « Qu’as-tu ? ». Elle dit : « Pourquoi me brises-tu le cœur, en restant toujours loin de moi ? Ne suis-je pas ton amie ? ». Joseph dit : « Je ne puis descendre, car j’attends quelqu’un ». Alors elle commença à pleurer et dit : « Certes, mais t’est-il impossible de me saluer ne fut-ce qu’une minute en descendant de ta tour ? Pourquoi me méprises-tu ? ». Joseph eut le cœur touché et se dit : « Si ce n’est que pour quelques minutes ». Il descendit alors, la salua, discuta une minute, puis remonta. La jeune femme lui dit : « Vois-tu, t’est-il arrivé quelque chose ? Es-tu mort ? ».

La jeune femme continua ainsi, au point que Joseph descendait désormais plus d’une minute par jour. Parfois même, il sortait toute la journée pour ne revenir que le soir. Cette femme commença à l’entrainer dans toutes sortes de lieux.

Un jour, elle dit : « Joseph, fais-moi entrer dans la tour, afin que je la visite moi aussi. Mais Joseph dit : « Je ne puis te laisser entrer, car il faudrait que je t’ouvre ma porte pour que tu y rentres. La jeune femme dit : « Est-ce ainsi que tu me traites, et est-ce par ces paroles que tu me chasses loin de toi ? Tu es jusque-là descendu, malgré les consignes que tu as reçues. As-tu eu ne fut-ce qu’un seul problème ou en es-tu mort ? ». Joseph consentit à cette parole. Il descendit et lui ouvrit juste une minute. Puis au fil des jours, il la laissait entrer plus longtemps à chaque fois.

La jeune femme revint alors avec sept autres amis, et elle dit : « Ne m’as-tu pas ouvert ton cœur, et, comme tu l’as vu, aucun mal ne t’est arrivé. Je te prie, nous ne resterons pas longtemps ». Joseph fit confiance à la jeune femme. Il lui ouvrit la porte, et ils commencèrent à revenir régulièrement, et se lier de sympathie avec Joseph. La jeune femme demanda encore ceci à Joseph : « Pourquoi me prives-tu de toi, et mets-tu des barrières face à moi en fermant constamment ta porte ? Faut-il aussi que je te demande la permission pour te parler et pour te saluer ? Jusqu’à quand douteras-tu de moi ? Ne suis-je pas comme ta sœur, et après tout ce temps, n’ai-je pas ta confiance ? Prouve-le, et si c’est le cas, donne maintenant un double de tes clés, et si le malheur vient, mets-moi à la porte et loin de ta vie ! ».

Joseph hésita, mais finit par faire un essai, il disait : « si jamais je dois la mettre dehors, je changerai ma clé ». Alors ils firent ainsi. Ils ne restèrent premièrement qu’une minute, puis de plus en plus longtemps au fil du temps. Joseph se laissa donc convaincre et eut confiance, car ils disaient : « je ne suis pas mort ». La jeune femme parvint alors à le séduire, et il lui donna aussi un double de la clé d’argent, qui lui permettait d’accéder au toit de la tour.

Une nuit, ils vinrent dans le secret, et comme la jeune fille avait un double des clés, elle vint avec plusieurs méchants hommes. Alors Tobias, accompagné de ses serviteurs, entra, mit le feu, et brûla la tour qui tomba en ruines. Joseph se rendit alors compte qu’il avait été piégé et qu’il avait péché. Mais ils le saisirent et le lièrent.

Tobias se moqua, et dit : « Ne savais-tu pas que je te haïssais de toute mon âme ? Insensé ! Tu as eu tout le temps de te repentir, et à force de désobéir et de ne plus veiller, tu n’as plus remarqué que ton maître t’envoyait des lettres pour te demander de faire attention. En laissant ta clé à cette femme, elle a pu entrer chez toi et cacher ces lettres ; et tu ne t’es plus demandé pourquoi tu n’avais plus de communion et de correspondance avec lui parce que tu étais distrait ».

Cette femme qui a séduit Joseph représente les attraits du monde qui attire votre chair ; c’est-à-dire des personnes, des objets, vos mauvais désirs et vos comportements, tout ce que vous aimez. Tobias est l’adversaire, satan, qui essaie de vous renverser chaque jour. La clé dorée est votre volonté et la clé d’argent votre liberté. La porte de la tour est votre cœur, et la tour elle-même est votre esprit. Plus cette tour était élevée, plus Joseph était près d’Elohîm. Enfin, le toit de la tour est votre consécration pour Elohîm.

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