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Enseignements

Tel chrétien, tel évangile (1)

Paul et Pierre se décrivaient comme esclave de l’évangile et de Mashiah. Être disciple, c’est aussi être esclave du Seigneur et de son message.

Car si je prêche l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, c’est parce que la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile !

1 Corinthiens 9 :6

L’esclave est liée par les chaines. Or si nous sommes bien esclaves, nous avons cependant pour chaîne l’évangile et non des liens de fer. Un chrétien qui n’applique pas l’évangile selon son authenticité peut-il vraiment être appelé disciple ? A mon avis, tout chrétien qui pratique un évangile différent de Yéhoshoua est un esclave qui tente de rompre ses liens. Le rebelle n’est pas celui qui quitte une assemblée locale, c’est celui pratique un autre évangile.

 

Vous me direz alors : quel est le vrai évangile ? Et comment être certain de le vivre ? À toutes questions réponses sont faites. Comme nous l’avons vu, le cœur de l’Evangile c’est Yéhoshoua et Yéhoshoua Mashiah crucifié. L’Evangile n’annonce pas un simple Salut, il déclare que le Salut n’est possible que par Yéhoshoua. Pourquoi faudrait-il dire autrement ce qui nous a pourtant été si bien dit ? À force d’entendre toujours les mêmes locutions, elles finissent par perdre leur sens. Vivre l’Evangile, c’est mettre en pratique ce que Yéhoshoua enseigne. Je sais, vous avez certainement entendu cela des centaines de fois. Mais alors pourquoi éprouvez toutes les difficultés du monde à le faire ? C’est simple, nous sommes au service de l’Evangile ; on ne met pas l’Evangile à notre service.

 

Savez-vous ce que nous faisons la plupart du temps ? Nous avons la piteuse habitude de poser des actes, et de vouloir les confirmer à travers la Bible. Un bon disciple agit ainsi : « je lis, j’accepte et j’applique ». En ce qui nous concerne, nous faisons souvent cette erreur : « je lis, j’interprète et j’applique ». Lorsque nous agissons ainsi, nous ne voulons pas que la Parole nous justifie, nous voulons que nos actes justifient l’Evangile. Or 98% de nos actes sont le fruit d’interprétations et de représentations personnelles de notre justice.

 

Le meilleur exemple n’est-il pas celui de l’évangile de la prospérité ? Vous convenez qu’Elohîm ne veut pas que vous soyez malheureux, et de fait, vous commencez à penser que la bénédiction est avant tout matériel et financière. Aussi, comme vous avez lu qu’Abraham était riche (en bétail), vous vous justifiez ainsi en prenant son exemple. Il en est de même pour la dîme, pour le statut des prêtres, etc. Toutefois, vous ne revenez pas à l’Evangile. Est-ce que Yéhoshoua nous enseigne à rechercher la prospérité financière ? Nous savons que la doctrine parfaite nous est révélée dans la Bible, mais nous restons parfois séduits par les illuminations poreuses des uns et des autres. Un homme qui prêche une doctrine différente de l’Evangile ne peut pas être un disciple. Souvenez-vous, un esclave ne peut pas contredire son maître.

 

La véritable liberté est spirituelle. C’est elle qui nous permet de ne plus pratiquer pécher et de suivre Yéhoshoua. La liberté physique est un bien que les hommes affectionnent particulièrement, nous qui avons la connaissance savons qu’il n’existe pas un seul homme libre de faire ce qu’il veut dans ce monde. En effet, nous vivons dans un système où d’une manière ou d’une autre, nous dépendons de mécanismes économiques, administratifs, sociaux, etc. Dès le moment où il existe quelque chose de plus fort que nous, ou que nous ne pouvons maîtriser, nous ne pouvons pas affirmer être libres. En réalité, chaque homme est esclave de quelque chose ou de quelqu’un. Les hommes sont esclaves des autres hommes, car nous ressentons naturellement un besoin de l’autre. Mais si nous sommes tous esclaves, il faut différencier ceux qui sont esclaves du monde, et ceux qui le sont pour le Ciel. L’esclave du Ciel, qui est le serviteur de Yéhoshoua Mashiah, s’est lui-même assujetti dans un discipulat pour Mashiah. Et il y a l’esclave du monde, qui est assujetti et asservi par Satan. Il y a donc deux types de maîtres et deux types d’esclaves. L’esclave de Yéhoshoua Mashiah accomplit la justice de son maître sur terre, quand l’esclave de Satan répand le mal en perpétuant ses œuvres. Un bon serviteur est semblable à un enfant prudent qui écoute et qui obéit parce qu’il reconnaît l’autorité de son père ; au contraire d’un enfant impétueux et sans éducation, semblable à un âne sauvage qui dit : « mon maître tarde à venir, alors j’en profite ! ».

La justice de l’homme ne peut pas accomplir la justice d’Elohîm. Être gentil ou s’investir dans des œuvres charitables ne garantit pas d’être agréable au Seigneur. D’ailleurs, aucune œuvre, aussi nobles soient-elles, ne saurait garantir à un homme d’aller au Ciel, sans quoi il n’y aurait aucun intérêt de se convertir à Yéhoshoua. Certains païens manifestent parfois plus de charité que nous. Nous devons plutôt nous poser les bonnes questions : il ne s’agit pas de se demander si nous pensons être Chrétien, mais il faut demander au Seigneur s’il dit que nous sommes ses serviteurs.

La majorité des pratiques qui se font dans les églises ne trouvent aucune légitimité biblique. Même certains Chrétiens ne s’en rendent pas compte, et suivent scrupuleusement le code qu’on leur demande de respecter pour devenir serviteur d’Elohîm. Pourriez-vous par exemple prouver que les doctrines, pratiques et enseignements ci-dessous viennent de Yéhoshoua et les apôtres :

 

 

Sources dans la nouvelle alliance

Sources païennes

Le bulletin d’église

Aucune

 

Apparaît en 1884 avec le duplicateur d’Albert Blake Dick

La doctrine de la « couverture »

Aucune

Introduit par Chypriote de Carthage (200-258), un ancien orateur païen

 

Ordre hiérarchique

Aucune

 

Introduit dans l’église par Constantin au quatrième siècle. C’était le modèle de conduite des Babyloniens, des Perses, des Grecs, et des Romains.

 

 

 

 

Le chœur

 

 

 

Aucune

Institué par le désir de Constantin d’imiter la musique professionnelle utilisée dans les cérémonies impériales romaines. Au quatrième siècle, les chrétiens ont emprunté l’idée de chœur pour reproduire les chœurs utilisés dans les drames grecs et dans les temples grecs.

La dîme dans l’église

Aucune

 

A été copiée du 10% de loyer utilisé dans l’Empire romain et plus tard justifié par le l’Ancien Testament

Le salaire de l’homme d’Elohîm

Aucune

Institué par Constantin au quatrième siècle

 

Le repas du Seigneur (le bout de pain et la coupe de vin)

Aucune

Rituels païens

 

L’école biblique

 

Aucune

Inspiré du monde

Le pasteur de la jeunesse

Aucune

Inventé dans les églises urbaines vers la fin des années 30 et 40 pour chercher à satisfaire les besoins d’une nouvelle classe sociologique appelée « adolescents. »

 

©Source : Franck A. Viola, Le Christianisme paganisé.

 

Il ne s’agit là que de quelques exemples. En effet, nous pouvons aussi parler de la légitimité biblique de l’offrande du pasteur, ou de la doctrine de « semer (donner de l’argent) pour en récolter du bien ».

 

La pratique du culte décrite dans la Bible était très simple. Elle inspirait une grande libéralité dans la vie de l’église. Aujourd’hui, nous avons l’impression qu’il faut suivre un protocole pour parler à son prochain. On a l’impression que le Chrétien doit forcément avoir une attitude sentencieuse, tête baissée, adoptant un certain paraître. Il n’a jamais été question d’obtenir un diplôme évangélique pour servir Elohîm. Pourquoi pratiquer cette doctrine, et pourquoi continuer à la propager à chaque génération ?

 

Vous rejetez bien le commandement d’Elohîm, afin de garder votre tradition. 10 Car Moshè a dit : Honore ton père et ta mère et : Celui qui maudit son père ou sa mère finit à la mort. 11, Mais vous, vous dites : À moins qu’un homme n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont tu pourrais être assisté par moi est corban, c’est-à-dire offrande. 12 Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère, 13 annulant la parole d’Elohîm par votre tradition que vous avez établie. Et vous faites encore beaucoup d’autres choses semblables. Marc 7 :9 (BYM)

 

La Parole d’Elohîm n’a jamais demandé de créer des écoles bibliques, mais comme la tradition chrétienne vous dit qu’il faut faire ainsi, vous continuez à perpétuer une doctrine qui n’est pas dans la Bible. Les apôtres n’ont jamais enseigné aux Chrétiens à payer une dîme, mais comme la tradition vous dit que c’est ainsi que marche la grâce, vous rejetez et anéantissez la parole d’Elohîm par votre tradition que vous avez établie. Vous êtes enfermé dans un système sans vous en rendre compte, et comme 90% des chrétiens marchent sur ce chemin large, vous décidez vous aussi de le suivre.

 

Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Jean 14 :15

 

Tout ce qu’il vous dira, faites-le. Jean 2 :5

 

Vous ne faites plus ce que Yéhoshoua vous demande de faire. Vous faites ce que le Christianisme vous impose de faire. Ce qui s’est passé par le passé, les erreurs, les dérives et les apostasies dont se rendaient coupables les pharisiens et les juifs, c’est ce qui se passe avec ce que vous appelez le Christianisme. C’en est presque glaçant de savoir que dans beaucoup d’églises les prédicateurs et les chrétiens lisent et s’offusquent du comportement et de l’aveuglement qu’a eus le peuple juif, alors qu’eux même aujourd’hui sont coupables des mêmes erreurs, des mêmes dérives et des apostasies.

 

Le Christianisme, comme l’ensemble des religions, est l’alchimie de divers rituels païens provenant de Babylone, de Perse, de Rome, d’Égypte ou encore de Grèce. La plupart des livres vendus dans les librairies chrétiennes ne parlent pas de ce qu’est vraiment le Christianisme. Les types d’ouvrages disponibles sont très souvent d’essais qui portent sur le développement personnel, la prospérité, le succès, le miracle, etc. Vous trouverez une majorité de livres traitant des sujets agréables et tout ce qu’il semble bienséant de dire. Les maîtres du système évangélique donnent au peuple ce qu’il veut entendre. Même en littérature, recherchez et voyez si vous trouvez un livre en vente qui dénonce ce système corrompu.

 

C’est ma conviction forte, mais ceux qui pensent servir Elohîm dans ce système finiront par se compromettre. Vous n’êtes pas libre d’aborder et de dénoncer, car chaque congrégation dresse les grandes lignes de ce que vous pouvez dire, écrire et ce que vous ne pouvez pas.

 

L’Église n’a pas besoin de livres sur la manière de devenir riche. Examinez bien le monde chrétien et vous verrez bien que les besoins sont ailleurs. Beaucoup de chrétiens souffrent et ne trouvent pas de réponses à leurs innombrables questions. Beaucoup sont compressés dans une vie et par de nombreuses questions. Nous avons besoin de livre qui nous enseigne dans la VÉRITÉ ce qu’est vraiment Yéhoshoua. Nous avons besoin de livres inspirés par Elohîm et non par rapport à ce que le peuple demande. L’œuvre d’Elohîm est légitime lorsqu’elle est le fruit d’un appel, et non le fruit d’une envie.

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