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Enseignements

Pourquoi les juifs ne reconnaissent-ils pas Yéhoshoua (Jésus) comme le Messie ?

Les juifs attendent depuis plus de 2000 ans la manifestation du Mashiah. Sincèrement, je ne saurai pas vous dire le nombre de prophéties bibliques qui concerne Mashiah, mais une chose est sûre, elles convergent toutes vers Yéhoshoua (Jésus). La venue de Yéhoshoua Mashiah a donné naissance à l’effusion du Saint-Esprit et la fondation d’une Église spirituelle composée des nations. L’âge d’or de l’Église pionnière, emmenée par le Saint-Esprit et par les premiers disciples est l’objet d’une véritable révolution. De merveilleux miracles, des prodiges et de fabuleux mouvements de réveil ont changé le monde et mis Yéhoshoua au centre de la foi.

 

Beaucoup de personnes doutent de l’existence de Yéhoshoua. Pourtant de nombreuses preuves existent à ce jour et démontrent qu’il a bien existé et a bien été crucifié. Les premières sources sont bien entendu les 4 évangiles. Mais des textes non chrétiens confirment cela. L’historien Flavius Josèphe par exemple, fait référence au 1er siècle de la crucifixion de Yéhoshoua dans ses Antiquités juives. Au 2e siècle, l’historien Tacite atteste également de l’existence du Christ, puisqu’il mentionne dans sa biographie Annales qu’il fût exécuté sur ordre de Ponce-Pilate. Nous pouvons également parler du Talmud qui confirme bien la mort de « Yeshu ha-Notsri » (Yéhoshoua le Nazaréen)[1]. Ce qu’il faut retenir, c’est que Yéhoshoua de Nazareth a bien existé. Si l’existence de sa personne n’est quasiment plus contestée, son identité messianique et divine ne convainc pas tout le monde.

 

Le fait est donc là : l’existence de Yéhoshoua ne peut être contredite. En effet, les historiens comme Suétone, Pline le jeune, Tacite et encore Flavius Josèphe font clairement mention de l’existence de premiers chrétiens, qui eux-mêmes se référaient à Yéhoshoua. Y aurait-il eu un intérêt à inventer un personnage « Jésus » pour assouvir une foi ? Là encore, la réponse est non. En effet, pour ceux qui connaissent les écritures, Jésus ne promet ni richesse ni gloire. Il promet des tribulations, des angoisses à ceux qui veulent le suivre tout au long de leur vie. Le message de l’évangile vous invite à des bénédictions qui sont spirituelles. En effet, lui-même est mort de la pire des manières sans gloire, tout comme ces disciples et comme les tous premiers chrétiens. Croire en Yéhoshoua amène un lot de tribulations. A première vue, si Yéhoshoua n’avait pas existé et si le Saint-Esprit n’avait pas démontré son authenticité dans les faits par des miracles et des prodiges, personne ne pourrait l’accepter. Comment un homme, mort sur une croix, dont à priori le plus censé des hommes douterait de l’authenticité, a-t-il pu instaurer une foi qui a touché des millions d’individus siècles après siècles, sans épée, sans royaume, simplement avec des paroles ?

 

Les écrits du philosophe Flavius Josèphe présentent Yéhoshoua comme un révolutionnaire et un homme bon, rempli de sagesse[2].  Nous savons que c’est vrai, puisque beaucoup de personnes vouaient une grande admiration à Yéhoshoua, pas seulement pour son charisme, mais pour sa doctrine, sa sagesse et sa charité. Cependant il était perçu par les chefs religieux comme un imposteur et un séducteur. Il était même accusé de blasphémer et de faire de la sorcellerie par ces derniers. Israël était un pays accoutumé à de nombreuses lois religieuses et à de nombreuses traditions. Avec son message de réforme, Yéhoshoua a dû faire face à la véhémence exacerbée de beaucoup de juifs de son époque. C’est dans ce contexte qu’il commencera son œuvre, évangélisant et prêchant le Royaume, la foi et la puissance d’Elohîm.

L’enseignement de Yéhoshoua et les miracles qu’il accomplît semblaient invraisemblables : les aveugles voient, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les paralytiques marchent, les démoniaques sont délivrés. On avait le sentiment qu’Elohîm était parmi le peuple en Yéhoshoua, et c’est certainement là que le message a été mal supporté.

Mais si je chasse les démons par le doigt d’Elohîm, alors le Royaume d’Elohîm est parvenu jusqu’à vous.

Luc 11 :20 (BYM)

Yéhoshoua a clairement revendiqué sa divinité en disant qu’il était Fils d’Elohîm, allant même jusqu’à affirmer que lui et Elohîm ne sont qu’un seul. C’est l’une des principales raisons de son rejet. Il a même pardonné les péchés de plusieurs hommes de son vivant, ce qui relève d’une autorité réservée à Elohîm seul. Les juifs voulaient le faire mourir, parce qu’ils considéraient qu’il blasphémait. Suite à quoi, les religieux juifs conclurent-ils deux choses : que Yéhoshoua était un fou illuminé (Jean 10 : 20) ; et qu’il faisait de la sorcellerie (Marc 3 : 22). Nous pouvons aussi penser que sa propre famille doutait de lui (Jean 7), tout comme ses disciples avaient par moment du mal à le croire. Je me suis donc amusé à comprendre pourquoi il semblait si difficile de comprendre son message. Sur l’ensemble des éléments que j’ai pu recueillir, voici les raisons qui reviennent le plus souvent. Selon le corps religieux juifs, Yéhoshoua ne peut pas être le Mashiah car :

  • Il n’a pas accompli les prophéties messianiques
  • Il ne réunit pas les qualifications pour être le Messie
  • Les versets faisant référence à lui sont de mauvaises interprétations des Chrétiens
  • Il a certes fait des miracles, mais enseignerait à servir un autre Elohîm, puisqu’il déclare être son Fils

Le judaïsme et la tradition juive (et non la Torah) présentent le Messie[3] ainsi :

  • Comme un être humain ordinaire, loin de toute prétention divine
  • Comme un homme juif, observateur de la Torah et des traditions (orale et écrite)
  • Comme un descendant du roi David

Vous le saviez peut-être, mais le judaïsme est une religion qui ne s’appuie pas sur les seuls écrits de la Torah. Elle confère aussi une grande importance à la Torah orale qui est un ensemble d’interprétations, d’enseignements et de commentaires de la Torah écrite. C’est au sujet cette loi orale que Yéhoshoua reprochera aux pharisiens d’enseigner des doctrines qui sont des commandements humains.

Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est éloigné de moi. 7 Mais c’est en vain qu’ils m’adorent, en enseignant des doctrines qui sont des commandements humains. 8 Car, laissant de côté le commandement d’Elohîm, vous retenez la tradition des humains : le lavage des cruches et des coupes, et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 9 Il leur disait aussi : Vous rejetez bien le commandement d’Elohîm, afin de garder votre tradition. Marc 7 :6-9 (BYM)

Cette dernière représente l’ensemble majoritaire de la littérature rabbinique qui a notamment donné naissance à la Mishna et aux différents Tamuld pour ne citer qu’eux.

L’un des rabbins les plus honorés du judaïsme, Moïse Maïmonide, présente une définition du Messie reprise par la grande majorité du corps religieux rabbinique :

«  Si un roi sort de la maison de David, étudie avec diligence la Torah et accomplit les mitsvahs – de la loi écrite et orale – comme David (son ancêtre) et oblige tous les Juifs à suivre le chemin de la Torah et à construire le temple sacré et à rassembler la diaspora [en Israël], c’est certainement le Messie. « 

La Torah présente le Messie comme celui qui amènera la paix et qui mettra fin à toute forme de haine et de souffrance. Il accomplira les prophéties suivantes :

  1. Construire le troisième temple (Ezéchiel 37 : 26-28).
  1. Rassembler tous les Juifs sur la terre d’Israël (Ésaïe 43 : 5-6).
  1. Conduire dans une ère de paix mondiale et mettre fin à toute haine, oppression, souffrance et maladie. (Esaïe 2 : 4)
  1. Diffuser la connaissance universelle de l’Elohîm d’Israël, qui unira l’humanité. (Zacharie 14 : 9).

Si un individu ne remplit même pas l’une de ces conditions, il ne peut pas être le Messie[4].

Vous comprenez donc que pour un pur religieux, la tendance est plutôt de réfuter le titre de Mashiah à Yéhoshoua. En effet, la tradition et la coutume religieuse ne relèvent pas directement de la révélation, mais d’interprétations particulières. Les prophéties sur le règne messianique sont destinées à la fin des temps. En effet, nous voyons leur accomplissement dans le livre d’Apocalypse, après le jugement de Babylone. La vision que les juifs ont du Messie est résumée à un roi qui n’agit qu’en faveur d’Israël.  Cependant, Elohîm n’est pas seulement l’Elohîm des juifs, mais il l’est de toute la terre. Paul l’a signifié à plusieurs reprises dans ses lettres, notamment dans l’épitre aux Romains. Cette approche nationaliste que les juifs ont de la Bible est la pierre d’achoppement qui les conduira à célébrer l’antichrist comme le Messie. N’oublions pas que l’accomplissement des prophéties messianiques ne trouvera son épilogue qu’après le jugement de Babylone et la fin de la guerre d’Armageddon. Si donc l’on vous dit : « paix et sûreté »[5], ou encore « voici le 3e temple », prenez garde car il faut que l’antichrist s’élève et s’assoie en tant que souverain dans le 3e temple.

Alors si quelqu’un vous dit : Voyez ! Le Mashiah est ici, ou bien : Là ! Ne le croyez pas. 24 Car il s’élèvera de faux Mashiah et de faux prophètes, et ils donneront de grands signes et des miracles pour égarer, s’il était possible, même les élus. 25 Voici, je vous l’ai prédit. 26 Si donc ils vous disent : Voici, il est dans le désert ! N’y allez pas ! Voici, il est dans les chambres ! Ne le croyez pas. 27 Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme.

Matthieu 24 :23-27 (BYM)

Si les juifs ont résisté à Yéhoshoua et aux apôtres, c’est principalement à cause de cette approche nationaliste et de cette lecture pro-juive des prophéties. Comme à l’époque, les juifs considèrent Yéhoshoua comme un « faux messie ». Yéhoshoua n’a ni rempli (selon eux) les exigences morales ni accompli l’âge messianique ci-haut présenté. De plus, il serait coupable de séduction, puisqu’il aurait entrainé le peuple à servir un autre Seigneur. Le point de vue juif est donc qu’il n’était qu’un séducteur, puisqu’il serait en contradiction avec Deutéronome 13 :

S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un rêveur de rêve, qui te donne un signe ou un miracle, 3 et que ce signe ou ce miracle dont il t’a parlé, arrive, s’il te dit : Allons après d’autres elohîm que tu ne connais pas, et servons-les ! 4 Tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ni de ce rêveur de rêve, car YHWH, votre Elohîm, vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez YHWH, votre Elohîm, de tout votre cœur et de toute votre âme.

 

Alors qui est Yéhoshoua Mashiah ? Serait-ce un simple être humain, doté certes d’un incroyable charisme ? Serait-il le Fils d’Elohîm, ou une des trois personnes de la trinité ?

 

Yéhoshoua Mashiah est certes le Fils d’Elohîm dans sa condition d’homme. Mais la Bible n’enseigne pas et ne fait jamais mention de la trinité pour qualifier la divinité d’Elohîm. La doctrine de la trinité est née pendant le Concile de Nicée dans un contexte politico-religieux tendu. Les questions sur la divinité du Mashiah furent l’objet de vives interrogations et de querelles intestines qui ébranlaient la stabilité du Christianisme. La théorie de la trinité n’est donc pas le produit d’une révélation divine, mais le fruit d’une décision politique dont l’objet était de satisfaire les adeptes de spiritualités polythéistes et les dissidents chrétiens.

 

Yéhoshoua Mashiah n’est ni un simple être humain ni une trinité. Si nous nous en tenons fermement à l’ensemble des écrits bibliques, il n’y a qu’un être unique et indivisible qui règne seul en souverain : YHWH. C’est ce que nous apprend la Torah, et nous savons que ces écrits sont véritables. Il est d’ailleurs impensable que les apôtres aient pu prêcher la trinité s’ils s’appuyaient sur la Torah. De 1, la trinité n’est jamais attribuée à Elohîm dans la Torah. De 2, Yéhoshoua n’a jamais enseigné cela. Or nous savons tous que l’objet des enseignements des apôtres était la Torah et le témoignage de Yéhoshoua. Alors d’où vient-il que certains chrétiens enseignent cette doctrine ? La divinité de Yéhoshoua a été l’enseignement mis en avant par tous les apôtres et par les Saintes Écritures, pour qui la notion de trinité est une abomination. Il est donc inconcevable de croire que Paul, Pierre ou Jean ait prêché la divinité de Yéhoshoua s’il n’était pas YHWH, l’Elohîm unique révélé par Moïse dans le Pentateuque. L’évangile ne remplace pas les révélations apportées par les prophètes et par la loi de Moïse, elle accomplit tout ce qui est annoncé dans la Torah. Cela signifie donc que l’Elohîm de l’Ancienne Alliance est le même que celui des évangiles. L’équation est donc simple : si Yéhoshoua n’est pas Elohîm, alors la loi et les prophètes ne sont toujours pas accomplis, et les promesses d’Elohîm sont restées vaines. Et ainsi résonnent les paroles du Seigneur :

 

Vous sondez les Écritures, car vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. 40, Mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.

Jean 5 :39 (BYM)

 

Les paroles spirituelles de Yéhoshoua sont difficiles à comprendre. D’ailleurs, lorsqu’il a affirmé exister avant Abraham qui est mort des siècles bien avant, beaucoup se sont moqués de lui, et ont tenté de le lapider. Le problème n’était pas en soi les miracles, puisque le peuple juif sait que les miracles divins existent. Le problème est qu’ils ont considéré que Yéhoshoua les entrainait à servir un autre Elohîm que YHWH ! On pensait de Yéhoshoua qu’il était un séducteur et un imposteur. Nous le comprenons lorsque nous analysons le chapitre 9 de l’évangile de Jean, après que Yéhoshoua ait guéri un aveugle né.

 

Ainsi donc, l’interprétation que les juifs avaient des prophéties messianiques n’était pas celle d’Elohîm. D’ailleurs, je pense que plusieurs d’entre eux s’attendaient à ce que le Mashiah rétablisse la souveraineté du royaume d’Israël de leur vivant :

 

 Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu restaureras à l’état initial le royaume d’Israël ?

Actes 1 : 6 (BYM).

Et comme ils entendaient ces choses, il ajouta et leur dit une parabole, parce qu’il était près de Yeroushalaim, et qu’ils pensaient que le Royaume d’Elohîm allait immédiatement paraître.  Luc 19 : 11 (BYM).

 La venue de Yéhoshoua était l’accomplissement même de la prière que faisaient les juifs : que vienne le Messie. Yéhoshoua a fait tout ce dont la conception intellectuelle de l’homme refusait et ne pouvait accepter en ce temps-là, chose qui a causé émotion et stupéfaction au grand nombre :

 

« Qu’est-ce que ceci ? Quelle est cette nouvelle doctrine ? Il commande avec autorité même aux esprits impurs, et ils lui obéissent ».

« Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Elohîm seul ? »

« Nous n’avons jamais rien vu de pareil »

« Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et pécheurs »

« Pourquoi les disciples de Jean et ceux des pharisiens jeûnent-ils et tes disciples ne jeûnent pas ? »

« Regarde, pourquoi font-ils ce qui n’est pas permis les jours de shabbat ? »

 

Si on pouvait croire que les miracles et tout le bien qu’il a fait au peuple auraient normalement dû lui valoir la reconnaissance méritée, cela n’a pas été le cas. Au contraire, les réactions pour la majorité ont été indignation, colère, jalousie, au point que les pharisiens complotèrent avec les hérodiens, les ennemis d’Israël pour voir comment ils le feraient mourir. Yéhoshoua dérangeait car personne ne parvenait à l’associer à un modèle commun.

Si tu es le Mashiah, dis-le-nous. Luc 22 :63 (BYM)

Jusqu’à quand tiens-tu notre âme en suspens ? Si tu es le Mashiah, dis-le-nous franchement. Jean 10 :24 (BYM)

Qui suis-je aux dires des gens, moi, le Fils de l’homme ? 14 Et ils dirent : Sûrement Yohanan (Jean) le Baptiste ; les autres, Eliyah (Élie) ; et les autres, Yirmeyah (Jérémie) ou l’un des prophètes. Matthieu 16 :13 (BYM)

 

Lorsque nous ne parvenons pas à identifier un individu à un groupe ou à une culture, nous avons tendance à le stigmatiser ou à le rejeter. Yéhoshoua s’assemblait avec ceux qui étaient considérés comme profanes. Il est allé dans les ténèbres pour y apporter la lumière et un vent de fraîcheur dans ce judaïsme vieillissant et « gâté ».

 

Yéhoshoua de Nazareth est venu avec un message nouveau. Ce message était différent de ce que le peuple de son temps avait tradition d’entendre, au point qu’il causa la division entre beaucoup de juifs. Yéhoshoua a apporté une doctrine qu’Israël ne pouvait imaginer exister en ce temps-là, et ce fut le cas même après son départ. Le flambeau étant passé aux apôtres, l’évangile commença à être proclamé au-delà d’Israël, au point de s’étendre dans le monde entier.

 

Les progrès que faisait l’Église primitive étaient fabuleux. Les résultats ainsi que la manière dont le Saint-Esprit se manifestait nous poussent aujourd’hui à nous demander ce qu’il est advenu de ce fabuleux mouvement de l’Esprit. L’Église ne fuyait pas seulement la persécution pour aller se cacher dans d’autres villes. Là où les Chrétiens fuyaient, ils prêchaient l’évangile du Mashiah. La présence du Saint-Esprit était manifeste par des miracles et des prodiges que la sorcellerie même ne pouvait égaler (Actes 8 : 12-13). C’était l’un des signes de la présence de Yéhoshoua. Aujourd’hui, les miracles scandalisent les chrétiens et les délivrances sont associées à l’étrange. On est scandalisé par ce qui nous semble hors de sens, et cela n’est pas étonnant, puisque la doctrine de Yéhoshoua ne convient tout simplement pas au religieux et à la religion.

 

Les répressions contre les Chrétiens, conformément à ce que Yéhoshoua avait annoncé, ont toujours fait partie de la vie d’un véritable disciple. D’ailleurs, les premiers Chrétiens et les assemblées étaient vus comme des sectes :

 

« Ce nom leur vient du Christ, qui avait été exécuté sous Tibère, par les ordres du procurateur Ponce-Pilate. Cette secte détestable, réprimée d’abord, se répandit de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait pris naissance, mais dans Rome même, où tout ce qu’il y a de criminel et d’infâme afflue de toutes parts et trouve du crédit[6]» – Tacite

 

« … on livra au supplice les chrétiens, sorte de gens adonnés à une superstition nouvelle et malfaisante » –Suétone

 

 

 


[1] Daniel Marguerat, Vie et destin de Jésus de Nazareth

[2] Flavius Josèphe, Antiquités juives

[3] Rabbi Barry Dov Lerner, « Man or Messiah : the role of Jesus in Judaism »

[4] Rabbin Shraga Simmons, « Why Jews don’t believe in Jesus ? »

[5] 1 Thessaloniciens 5 :3

[6] Tacite, Annales, reproduction 1993

One Comment

  • Héloïse

    Merci pour ce partage inspiré, d’une grande clarté et bien renseigné!
    Le Prince de ce monde est maître pour embrumer les esprits (pas pour rien que c’est le prince de l’air!)

    Et nous savons que Jésus est : » le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au Père que par [lui] »
    Jn 14:6

    Puissent vos paroles éclairer des coeurs et guider des âmes vers notre Sauveur

    Amen 🙏

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