Aller vers Elohîm
Enseignements

La marche par l’Esprit

Il n’y a pas de solution miracle pour servir Elohîm. Il faut saisir sa pensée, et donc être UN avec lui en esprit. Pour servir le Seigneur, il faut connaitre sa pensée et son projet. C’est la condition nécessaire pour être un serviteur. En effet, lorsqu’un maître a besoin de son serviteur, il l’appelle afin de lui communiquer sa pensée et ses volontés. Malheureusement, lorsque le Seigneur nous interpelle pour faire quelque chose, nous l’ignorons parce que le manque de foi nous empêche de visualiser la pensée qu’il nous communique.

 La marche par l’Esprit est impérative. Il faut se laisser conduire par l’Esprit de YHWH, tout comme Yéhoshoua l’a été. Il nous manque la sensibilité à l’Esprit, cette capacité à sentir la volonté et à entendre la voix d’Elohîm. L’Esprit parle au cœur et c’est par la foi qu’on l’accepte.

 

Alors, comment reconnaître la voix du Seigneur ?

L’Esprit d’Elohîm accomplit les œuvres d’Elohîm, aussi il ne peut pas vous demander de pécher ni de vous écarter de la Parole. Si Yéhoshoua a pu faire les œuvres parfaites, c’est parce qu’il ne faisait qu’UN avec le Père.

 Une vie chrétienne réussie est une vie où nous sommes UN avec un avec le Seigneur. Nous recevons et saisissons la pensée d’Elohîm directement dans notre esprit et le Seigneur reçoit aussi la nôtre. Notre esprit, notre volonté doit être en adéquation avec celle du Seigneur Yéhoshoua.

 

Et si nous ne sommes pas UN avec le Seigneur ?

Si nous ne sommes pas « un » avec lui, c’est donc avec l’esprit du monde que nous sommes uni et cela se voit dans les œuvres que nous faisons. Nous faisons soit la volonté du monde, soit la volonté du Seigneur. Il faut toujours être prêt à écouter Elohîm.

Le modèle des églises d’aujourd’hui nous laisse croire que servir Elohîm relève principalement des tâches d’administration. De la prédication au chant, de l’évangélisation à la missiologie, beaucoup de chrétiens courent aveuglément vers ces choses et oublient l’essentiel : tout vient d’abord de la Parole et de la Pensée d’Elohîm. Servir le Seigneur, c’est d’abord être à l’écoute de son Esprit, car personne ne peut servir Yéhoshoua s’il ne connait pas sa volonté. C’est une relation de la vie chrétienne que vous ne pouvez pas inventer ; personne ne peut tricher sur ce point.

 

Pourquoi le Seigneur ne me laisse-t-il pas faire ce que je veux, s’il souhaite mon bonheur ?

Certains chrétiens disent marcher avec le Seigneur ; mais lorsque vous les entendez parler, le « moi je » est dominant dans leur raisonnement. La chair prend souvent le dessus dans la volonté :

« Moi je veux vivre ainsi »

« Moi j’estime que je dois être ainsi »

« Je veux un mari comme ça »

« Je veux telle maison »

Et nous avons également une mauvaise habitude, c’est que nous associons toujours la volonté du Seigneur à tout ce que nous disons pour légitimer nos passions. Lorsque vous parlez de la sorte, où est l’Esprit d’Elohîm là-dedans ? Vous ne l’entendez pas parce que vous l’étouffez avec votre vanité, et de fait, la volonté du Seigneur ne s’accomplit pas dans votre vie.

 Nous faisons l’erreur de vouloir nous baser uniquement sur des songes ou sur la parole des autres. Nous ne prenons pas toujours le temps d’écouter le cœur du Seigneur. Saisir dans l’instant la volonté d’Elohîm est parfois compliqué pour nous. Il faut sonder par l’Esprit du Seigneur, peu importe les circonstances. Nous disons toujours « Seigneur, parle-moi », et nous ne comprenons pas que lorsque le Seigneur permet certaines circonstances, c’est pour nous enseigner, nous parler. Nous avons tendance à laisser les sentiments charnels prendre le dessus. Il faut prendre le réflexe d’aller dans la prière et dire : « Seigneur, que ta volonté soit faite ! ».

 

La grande erreur : penser à la place du Seigneur

Il m’est déjà arrivé de me réveiller en pleine nuit. Cela m’arrive tellement de fois, que j’ai pris l’habitude de faire des prières religieusement. En effet, l’erreur que je faisais était de me dire : « si le Seigneur me réveille, c’est forcément pour prier ». Un jour propice où le sommeil me quitta, je commençais à prier comme à mon habitude, mais je ressentais dans mon cœur qu’il fallait que je médite la Parole. Sans consulter le Seigneur, je me suis mis à chercher quel verset lire, et je n’en trouvais aucun en particulier. Je me suis donc arrêté et je me suis mis à prier profondément pour savoir quelle était la pensée du Seigneur. Et c’est là que ce verset me vint en tête : « moi et le Père, nous sommes un ». Et en méditant ce passage de l’écriture, je commençais à recevoir et à écrire le sous-chapitre que vous venez de lire sur la marche par l’Esprit. Le Seigneur m’a communiqué sa pensée, et ce que vous lisez actuellement est ce que j’ai enregistré cette nuit-là, et que j’ai retranscrit pour le mettre sur papier. Je serais certainement passé à côté si je m’étais directement rendormi ou si j’étais resté sur l’idée que je devais absolument faire quelque chose d’habituel.

 

Quelle est la bonne attitude ?

La bonne attitude lorsque nous sentons que le Seigneur nous interpelle, n’est pas de vouloir prendre l’initiative. David par exemple, consultait toujours Elohîm avant de monter en guerre. Il aurait pu se dire : « j’ai reçu les prophéties pour devenir roi, je peux me lancer sans crainte ». La bonne attitude est aussi celle d’un Samuel, qui, lorsqu’il entendit la voix du Seigneur dans son sommeil, se leva pour dire : « Me voici, parle, car ton serviteur écoute ».

 

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