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Histoires

Le misérable

Le misérable

Le misérable est né comme un avorton, il n’est rien aux yeux du monde et ne n’estime a peu de valeur

Il a été racheté par Dieu au temps de son esclavage et est devenu son serviteur.

Il disait en son cœur : « le roi a fait de moi un héritier, mais moi je ne suis pas digne de sa grâce, car je suis un vagabond, j’erre ici et là, et je n’ai point de maison ».

Le misérable est un rejeté par ses frères, il est un homme dont on ne fixe pas les regards.

Son bon regard se tourne vers Dieu, celui qu'il appelle « Père ». C’est par un grand prix qu'il a été relevé de ses nombreux péchés.

« Ah Seigneur Dieu, donne-moi juste un peu de ton eau, que je sois comme le plus petit de tes serviteurs, assure-moi une place dans ta maison, car le tourment du fossoyeur arrive. ».

Cet homme voyait sortir ici et là les princes, ceux dont en retenaient le nom et la présence. Mais quant à cet homme, qui se souviendra de lui ?

Le misérable vivait dans une grotte, et n’était connu de personne, si ce n’était de Dieu. Il se mettait à son balcon, et regardait les princes danser et s’enivrer des richesses du roi, mais lui, il s’est rassasié des miettes de princes et nobles. Il ne cessait de regarder à la fenêtre du roi. Qui sait, peut-être lui tourner a-t-il son regard ?

L’homme fit ceci tous les jours de sa vie, tous les jours de sa folie.

Le misérable était le serviteur du grand roi, mais il ne voulait pas des richesses du monde, il voulait juste une demeure chaleureuse, un lieu et un morceau de paix. Il craignait les terreurs de la nuit.

« Je sais d’où je viens », disait-il. « Mon Dieu, ne me donne pas la gloire et l’or de ce monde. Donne-moi seulement un lieu à l’ombre de tes ailes, car j’ai vu comme tu es généreux ».

Les portes de l’homme vertueux sont ouverts à celui qui entend la voix de l’humilité. Car Dieu a jugé bon d’établir les humbles pour rois, et les affligés pour princes.

Mon Dieu, ne me ferme pas les portes de ta maison. Fais-moi grâce, et accorde de moi ta faveur. Accueille-moi dans ta demeure. Je ne suis pas né prince, et je n’ai pas de part avec eux. Mais accorde-moi un coin de paradis dans ta maison, que je reste à l’ombre de ta main. Je prendrai ce que tu me donneras de bon.

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