Le chrétien et l’école (1/2) : Le cadre dans lequel vous mettez les pieds
L'école est un bien nécessaire comportant cependant plusieurs dangers
Ce n'est pas parce que vous êtes chrétien que vous n'allez pas passer par la case "école". L'éducation est un passage nécessaire pour tous, car il permet de nous instruire et d'avoir des connaissances intellectuelles plus ou moins correctes.
Collégiens, lycéens, étudiants. Nous passons pour beaucoup d'entre nous par ces étapes. Avec du recul, nous sommes plus que conscients de certains dangers qui pourraient guetter les futures générations.
Alors, dans quoi mettent les pieds nos enfants ?
Le collège ou l'âge de la découverte
L'entrée au collège marque souvent le début et l'affirmation d'une conscience chez le futur étudiant. Mais cela marque aussi la découverte d'un monde nouveau, à mi-chemin entre l'adolescence et la vie adulte. C'est aussi à cette période que nous commençons à éprouver certains désirs que nous n'avions pas avant. À force de côtoyer d'autres personnes, d'autre mentalité, on commence à s'ouvrir, tant dans le bien que dans le mauvais. Et le piège est là.
Si à l'entrée au collège, les jeunes commencent à sentir un besoin d'indépendance, prétextant être assez mature pour aller seul à l'école, pour s'habiller tout seul, etc. les parents ont une responsabilité d'autant plus grande que l'enfant est à la croisée de chemin et à l'aune d'un virage dangereux pouvant affecter sa manière de concevoir la vie.
Il est important de bien d'insister sur le fait qu'en tant que chrétien, nous n'avons pas le même style de vie que les autres personnes du monde. Et c'est souvent cela qui est difficile à vivre pour les jeunes. La convoitise, les petites copines, les pratiques sexuelles comme la masturbation émergent souvent à partir de cet échelon. Marcher dans la sanctification peut s'avérer devenir de plus en plus difficile au fur et à mesure que l'enfant va grandir et évoluer dans son univers étudiant.
Nous sommes par ailleurs dans une société qui valorise beaucoup plus l'intellect que l'humain, ce qui est assez dommage. Ainsi, votre niveau intellectuel sujet est réduit à un bout de papier, à une note jugée sur 20, qui peut très vite faire de vous la risée ou le cancre de la classe, jusqu'à laisser de profonde séquelle à l'enfant.
Les enfants mentent aussi beaucoup à cet âge-là. Souvent pour jouer aux jeux vidéos, regarder les dessins animés, ils n'hésitent plus à pratiquer le mensonge qu'ils auront appris à banaliser auprès de leurs petits camarades de classe.
Il faut faire comprendre à l'enfant que le fait d'avoir des notes correctes est une chose essentielle à sa réussite scolaire, mais aussi bien faire comprendre qu'un bout de papier appelé "diplôme" ne garantit aucunement un emploi, et encore moins un agrément devant Dieu. La course aux bonnes notes produit assez vite un sentiment d'orgueil dans le cœur.
Il faut cependant encourager (et cela est mon avis, qui je pense n'est pas mauvais) l'enfant à poursuivre ses études, au moins jusqu'au lycée.
Le lycée ou l'âge du désir
Appelons sans complexe le lycée comme étant le glissement de l'innocence (pour certain) vers une réelle exposition au monde et aux péchés. L'entrée au lycée se fait en moyenne aux alentours de 15-16 ans. On commence alors à fréquenter des amis de manière plus intime, à avoir une sorte de vie privée.
Les attraits séducteurs du monde sont encore plus fort que ce que l'on peut retrouver au collège : la pratique des relations prénuptiales est une gloire pour l'homme ! Quant aux jeunes femmes, beaucoup d'entre elles perdent leur virginité au lycée. Ces futures fans de Beyoncé se laissent séduire par le regard des hommes, au point de vouloir être la coqueluche du lycée ou de sa classe. On veut alors inconsciemment plaire, parce que nous ne voulons pas être le gros boudin de la classe. Alors on va faire de la musculation et appliquer une mode appelée "taille basse pour les garçons, mettre des leggings et s'habiller pour les filles.
Par ailleurs, c'est aussi l'âge de la grande révolte et des blessures de l'âme. Déception amoureuse, dépression maladive, mal-être, incompréhensions, etc. Oui, c'est l'âge de toutes les peurs, car c'est ici que nous commençons à nous forger une personnalité, une histoire, un caractère. Nous prenons ainsi les restes de ce que nous avons contracté au collège. On est en pollué par la vie mondaine, les paroles, le langage injurieux, et tout un désir et un besoin d'appartenance propre.
C'est aussi l'âge de l'interdit et de la découverte de l'anatomie, du corps, du monde qui nous entoure, des dangers (drogue, alcool, sexe, etc.), des grosses fêtes entre amis, des passions du monde
autant vous dire que si vous n'êtes pas dans le Seigneur, c'est très compliqué, voire impossible de ne pas être pollué. Les parents là aussi ont une vraie responsabilité spirituelle. Le combat n'est en effet pas charnel, mais il est spirituel.
Les séquelles que nous contractons ici sont très profondes puisque nous sommes de plus en plus conscients des choses : racisme, haine, discrimination, animosité, injustice …
Il devient de plus en plus difficile de gérer un ado qui n'a pas Christ aujourd'hui. Il n'y a qu'à regarder le comportement de beaucoup d'enfants, même parmi les chrétiens, qui manque de discipline, d'amour pour leur parent et de révérence vis-à-vis de Dieu.
Par ailleurs, le choix de la poursuite d'étude et du choix est aussi un vrai casse-tête. Il faut vraiment demander la volonté de Dieu pour votre vie, l'orientation qu'il souhaite vous donner afin d'être pleinement épanoui plus tard. Dieu a un plan pour chacun de ses enfants.
L'université, la fac, les grandes écoles, ou l'âge de l'indépendance
À la sortie du lycée, vous avez soit le choix de travailler en trouvant un job, soit de poursuivre à l'université ou dans des écoles. Cependant, les risques sont selon moi beaucoup élevés à ce niveau. J'encouragerai tout de même chaque individu qui craint le Seigneur à poursuivre ses études, selon ce que le Seigneur lui conduira.
Il faut également casser l'idée selon laquelle un chrétien ne peut pas faire de longue étude. C'est complètement faux, et c'est très réducteur. Les études permettent de former, de discipliner et peuvent apporter des vertus contraires à certaines cultures traditionnelles telles que l'assiduité, la persévérance et le sérieux.
Arrivé à l'université ou dans une grande école, vous vous exposez cependant à attraper l'orgueil du diplôme. Comme dit plus haut, nous sommes dans un monde qui valorise plus le diplôme que l'humain. Arrivé à l'université, ou après quelques années, on attrape le désir de s'expatrier de ses parents, et de faire son nid. C'est aussi l'âge où l'on commence à penser au mariage, aux enfants, à fonder un foyer.
Certains parviennent jusqu'en Master, ce qui je pense est un très bon niveau. Il faut cependant avoir bien conscience que le diplôme ne vous garantira pas forcément un emploi dans l'immédiat, ce qui sera un casse-tête plus tard. Il faut aussi connaitre dans l'esprit si vous êtes ou non dans la volonté de Dieu. On perd très vite les valeurs et les fondements bibliques qui nous ont été inculqués très jeune.
On apprend beaucoup à résonner à cet âge-là. On remet beaucoup de choses en question et l'on même se demander si Dieu existe, et… et tout un tas de questions existentielles. C'est dans ce sens-là que cela peut être dangereux. Il ne faut surtout pas sous-estimer cet aspect. Le raisonnement est une forteresse et une sagesse humaine, qui va l'encontre de la volonté de Dieu. Cela peut même laisser de graves séquelles qui peuvent nous empêcher de répondre à l'appel de Dieu pour nos vies.
Le raisonnement a par exemple donné naissance aux sciences humaines telles que la théologie, une science audacieuse pensant rationaliser l'idée que l'on se fait de Dieu et de ses choix. Cela peut donc nous amener aux blasphèmes. Beaucoup de chrétiens lisent par exemple que Jésus a guéri des malades et nous a sauvés des démons, mais se précipitent dans leurs raisonnements pour dire en voyant des miracles et des délivrances que c'est de la sorcellerie, et que c'est impossible.
Il faut prendre garde à l'orientation que nous voulons avoir. Mettons toujours Dieu au centre premier de nos préoccupations et de nos espérances afin de faire les bons choix. L'argent, la gloire ou le désir d'enrichissement ne doit aucunement devenir une obsession au point de remplacer Dieu. Tout cela n'est que vanité, ne l'oubliez pas. Malgré toute sa sagesse, Salomon a tout même apostasié dans l'idolâtrie.
Prenez votre foi avec fermeté pour affronter les combats des études. Demeurez principalement au pied de JÉSUS afin que toute forme de perversions ne vous atteigne pas et qu'ils vous protègent.
Bénédiction abondante au nom de Jésus.