Dans le passage emblématique de Marc chapitre 8, nous voyons comment le Seigneur prend soin de toutes les personnes qui le suivent. Alors qu’il est entouré d’une grande foule — dont la plupart venaient de loin — la Bible nous dit que Jésus fut ému de compassion pour chacun des voyageurs présents.
Poussé par cette compassion, Jésus accomplit ici l’un des miracles les plus impressionnants et les plus connus : la multiplication des pains et des poissons. Le texte nous dit qu’il donna à manger à toutes les personnes présentes avec lui.
Nous sommes un peu comme ces voyageurs, ces hommes et ces femmes qui, un jour, ont pris la décision d’aller à la rencontre du Seigneur. Ce passage nous montre que Dieu prend soin de ceux qui le cherchent et qu’il pourvoit à leurs besoins, lorsqu’ils marchent avec lui. Le Seigneur dira d’ailleurs :
« Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés » (Jean 18:9).
La vie, parfois, ressemble à un désert aride, une terre sèche où il n’y a ni eau, ni pain, ni poisson. Ce désert peut prendre la forme de conditions de vie difficiles, de déceptions amoureuses, d’amitiés brisées, de luttes internes, de questions sans réponses ou de chemins de vie tourmentés. Il nous arrive à tous de traverser des moments très éprouvants.
À l’image des voyageurs de ce passage de Marc 8, nous aussi, nous avons entrepris un long voyage vers le salut. C’est cela, notre vie chrétienne. Et lorsque nous nous sentons perdus, le Seigneur, tout comme il l’a fait dans ce désert, dit encore aujourd’hui :
« Je suis ému de compassion envers cette foule, car voilà déjà trois jours qu’ils restent auprès de moi et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils tomberont de fatigue en chemin, car plusieurs sont venus de loin » (Marc 8:2-3).
Le Seigneur s’associe à notre vie, il connaît nos luttes, nos faiblesses, nos efforts. Il sait que notre chemin n’est pas facile. Mais ce que ce passage nous enseigne, c’est que Jésus pourvoit à tous nos besoins, en toute circonstance.
Aussi difficile qu’une situation puisse être, n’oublions jamais que le Seigneur nous voit. Il voit nos combats, il comprend nos souffrances, il connaît notre voyage. Et il sait que si nous ne recevons pas le pain et l’eau nécessaires pour continuer notre route, nous risquons de tomber.
Nous savons que le Seigneur est ému de compassion face à nos soucis — il nous le montre clairement ici. Et nous savons aussi qu’il ne nous abandonnera pas, car la multiplication des pains et des poissons n’a pas eu lieu une seule fois, mais deux fois. Cela prouve que la fidélité de Dieu n’est pas ponctuelle, mais constante dans la vie de ceux qui lui font confiance.
Ainsi, si le Seigneur a été fidèle pour nourrir une foule dans le désert, à combien plus forte raison fera-t-il preuve de compassion envers les souffrances de ses enfants, les fils et filles des hommes ?
