Aller vers Elohîm
Exhorations et édifications

Le comportement du disciple face au mal

 

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La justice se sème dans la paix pour ceux qui pratiquent la paix

La vie chrétienne est vraiment riche en péripéties, non ? Nous pensons toujours prêt à tout, ou encore être en règle avec tout le monde. Or il est difficile d’échapper au regard du Saint-Esprit lorsque nous nous regardons dans la Parole. Oui, vous posez un acte que vous pensez parfois juste, et étrangement, vous ressentez un sentiment lourd en vous. Vous ne savez pas ce que c’est, mais vous sentez que le Seigneur vous interpelle.

L’homme qui se fait justice lui-même ne peut accomplir la justice d’Elohîm. Or voici donc une petite histoire.

Quatre hommes se retrouvèrent un jour en possession d’un champ hérité par leur père. On l’appelait le « champ de la paix ». Les quatre s’entendirent pour partager le gain gracieux en part équitable. Or l’un des frères commit un impair. Ayant de grandes dettes et étant pressé par son créancier, il fut amené à se saisir du champ pour le vendre sans l’accord de ses frères. La colère des trois frères s’enflamma férocement contre celui-là et il fut trouvé coupable à leurs yeux. Chacun des trois lui assigna des paroles dures, et l’homme fut terriblement confus et dans l’angoisse, regrettant d’avoir été trompé. Ils disaient : « si tu nous en avais avertis, nous ne t’aurions point retenu. Et même, nous t’aurions donné la somme de tout, car tu es notre frère. Pourquoi as-tu agi avec perfidie ? » Or le frère coupable, rempli de regret et d’amertume, leur donna possession du reste de la somme sans garder le moindre sou. Mais cela n’apaisa pas les trois frères qui se sentirent trahis, trompés et dégoutés. Or Yahweh regarda la scène, et remarqua qu’aucun des trois frères ne s’était mis en peine du frère trompé. S’étant éloigné, un sentiment lourd germa dans le cœur des trois. L’un dit : « avons-nous fauté en le réprimandant ? » Le second dit : « Aucunement ! Une faute ne doit-elle pas être sanctionnée ? Que cela soit imputé à justice ! » Mais le troisième frère culpabilisa beaucoup. Il dit : « pourquoi alors cette impression ne me quitte pas, comme si nous avons frappé notre frère à mort, alors que nous n’avons fait que rendre justice ? »

Bien aimé, qu’est-ce qu’un chrétien devrait faire dans ce genre de situation ? Est-ce parce que vous avez raison, et que votre colère est légitime que nous devons réagir comme les trois frères ? Il est incontestable que le frère coupable a mal agi, car il aurait dû en parler à tous, vu qu’il s’agissait d’une affaire commune.

Pendant que je réfléchissais à cette situation qui m’est déjà arrivée, j’ai reçu deux versets qui ont littéralement transpercé ma justice et ce que je pensais être juste :

Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure en effet, ensuite pacifique, douce, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité et sans hypocrisie. Jacques 3 :17 (BYM)

Mais le fruit de la justice se sème dans la paix pour ceux qui pratiquent la paix. Jacques 3 :18 (BYM)

Je fus donc interpellé profondément, et je commençais à être enseigné au-dedans de moi-même. La justice que je tente d’accomplir, était-ce celle du Seigneur ou celle de ma chair ? Voyez-vous, la justice d’Elohîm se sème dans la paix. Lorsque je décide d’obtenir gain de cause en accablant mon prochain, n’est-ce pas pour laver l’indignation qui m’a été faite ? Or en aucun moment, je ne cherche à ce moment à accomplir la justice parfaite qui se manifeste par la miséricorde faite à un homme sincère.

Ô qu’il est difficile d’être un homme juste. Nous pensons trop souvent l’être, mais en réalité, la justice de l’homme n’est rien de moins que l’expression de son cœur dur.

 

Remets ton épée dans ton fourreau !

Lorsque Pierre prit son épée et coupa l’oreille de Malchus (Jean 18 :10), Yéhoshoua le lui reprocha franchement :

 

Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée ?Jean 18 :10-11

 

 

Pierre connaissait pourtant l’enseignement du Mashiah, mais face à une situation donnée, il s’est emporté, et dans sa colère, tira une arme dans le but de blesser et d’agresser.

Ne sommes-nous pas tous un peu ainsi ? Cela ne nous est-il jamais arrivé de tirer nos « épées » pour vouloir insulter, mépriser quelqu’un parce qu’il nous a offensés ? Et parfois, n’avons-nous pas attristé notre prochain en lui assenant des paroles dures ? Nous sommes des êtres faibles et sensibles, parfois si vils, parfois si vains.

Or le Seigneur ne nous a pas dotés d’une épée létale, mais de la Parole suprême, celle qui sépare la lumière des ténèbres. Le Seigneur ne souscrit pas à la violence, combien même vous seriez trouvé juste. La Nouvelle Alliance a ouvert un nouveau paradigme. Le Seigneur ne nous demande plus de prendre l’épée comme ce fut le cas pour les patriarches.

38 Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. 39 Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Mais quiconque te frappera avec un bâton sur ta joue droite, présente-lui aussi l’autre. 40 Si quelqu’un veut plaider contre toi et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Et quiconque te forcera à faire un mille, fais-en deux avec lui. 42 Donne à celui qui te demande et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.

Matthieu 5 :38 (BYM)

Si l’épée était prescrite sous l’Ancienne Alliance, c’est désormais la Parole d’Elohîm qui est notre meilleure arme.

Prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la parole d’Elohîm.

Si l’épée des hommes incirconcis est aiguisée pour frapper, blesser, tuer, l’épée de l’Esprit est faite pour faire triompher la justice d’Elohîm. La Parole ne nous est pas donnée pour condamné ni pour battre à mort quelqu’un. Au contraire, toute Écriture est inspirée d’Elohîm et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger et pour instruire, selon la justice, 17 afin que l’homme d’Elohîm soit accompli et parfaitement instruit pour toute bonne œuvre. (2 Timothée 3 :16

Le comportement du chrétien en tout temps

16 Soyez toujours joyeux. 17 Priez sans cesse. 18 En toute chose rendez grâces, car telle est la volonté d’Elohîm en Mashiah Yéhoshoua pour vous. 19 N’éteignez pas l’Esprit. 20 Ne méprisez pas les prophéties. 21 Éprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon. 22 Abstenez-vous de toute forme de mal. (1 Thessaloniciens 5 :11)

Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances du Mashiah, afin que lors de la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez et exultiez. 14 Si vous êtes insultés3 pour le Nom du Mashiah, vous êtes bénis, parce que l’Esprit de gloire et d’Elohîm repose sur vous. Il est en effet blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. (2 Pierre 4 :13)

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