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Enseignements

Les dons spirituels

Les dons de l’Esprit sont totalement différents des talents. Le talent est une qualité qui nous est utile dans tous les domaines de notre vie. Le don spirituel nous est donné pour démontrer une puissance spirituelle (1 Corinthiens 12 :4).

L’objectif des dons spirituels est de démontrer l’existence d’Elohîm par la puissance et par les miracles. C’est la doctrine de Yéhoshoua. Ainsi, l’Église est dotée de :

  • La parole de sagesse
  • La parole de connaissance
  • La foi
  • Le don des guérisons
  • Le don d’opérer des miracles
  • Etc.

 

La parole de sagesse est une parole d’intelligence et de bon sens. Elle enseigne la justice selon Elohîm.

 

La parole de connaissance révèle le cœur des hommes. Elle révèle les pensées cachées des hommes, ce qui se cache dans leur vie et dans leur cœur. Par elle, Elohîm démontre son omnipotence et son omniscience.

 

Le don de foi procure une ferme assurance en Elohîm. Les plus grands prodiges et miracles demandent d’avoir une foi ferme. Un visionnaire a par définition le don de foi.

 

Le don d’opérer des miracles est un acte sans équivalent. La réalisation de ce don nécessite de croire avec conviction qu’Elohîm va agir. Tous les miracles présentés dans La Bible découlent de la foi. Un miracle est une œuvre surnaturelle, qui sort de tout contexte rationnel, impossible à expliquer intellectuellement et scientifiquement. Il survient lorsque tout est perdu, lorsque nous pensons qu’il n’y a plus de solutions, ou lorsqu’une condamnation est certaine et irrévocable.

 

La prophétie édifie tout le monde. Paul exhorte les chrétiens à chercher avec ardeur le don de prophétiser. Le mot « prophétie » vient du grec « Propheteuo », et se rattache aux notions suivantes : enseigner, réprouver, consoler les autres, exposer une chose qui ne peut être connue que par révélation de divine. Le but de la prophétie est de construire, consoler et exhorter[1].

Le discernement des esprits permet de juger ce qui anime les situations et pensées d’un homme, à savoir l’esprit, l’intention, la motivation. Il est capital, car il nous permet de sonder le cœur des hommes ou discerner d’un état spirituel.

Le parler en langue et l’interprétation des langues ne désignent pas la faculté de parler plusieurs langues comme le français, l’anglais, l’espagnol ou le chinois. Lorsque nous parlons une langue intelligible, nous faisons appel à notre intelligence. Le parler en langues est une action du Saint-Esprit qui nous conduit à parler dans une langue inconnue de l’intelligence humaine, qui n’est compréhensible que par Elohîm. Celui qui parle en langue ne parle donc pas aux hommes, mais parle à Elohîm. (1 Corinthiens 14 : 2). Cependant, Paul recommande de ne parler en langue (ouvertement devant d’autres personnes) que si nous avons l’interprétation. Parler dans une langue incompréhensible n’édifie pas les autres. Nous pouvons prier en langues, mais il est préférable de le faire pour nous si nous n’en avons pas l’interprétation.

Le don fait inévitablement appel au miracle. Pour sonder les esprits et pour exercer nos dons, il est indispensable de les mettre en œuvre. Le miracle divin est la signature d’Elohîm.

 

Le miracle est indissociable de la doctrine de l’Evangile

 

Yéhoshoua de Nazareth est venu avec un message nouveau. Ce message était différent de ce que le peuple de cette époque avait eu à entendre jusque-là. Il causa la division entre beaucoup de juifs. Yéhoshoua a apporté une doctrine qu’Israël ne pouvait imaginer exister en ce temps-là.

 

Marc 1 :22 — ils étaient étonnés par sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité et non pas comme les scribes  

 

…  27 Et tous en furent étonnés, de sorte qu’ils se demandaient les uns aux autres, et disaient : Qu’est-ce que ceci ? Quelle est cette nouvelle doctrine ? Il commande avec autorité même aux esprits impurs, et ils lui obéissent.

 

Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans la même situation que ces juifs. Ils ont lu toutes leurs vies qu’Elohîm avait ouvert la mer en deux, qu’il a fait descendre le feu du Ciel, ou encore fait descendre la manne du Ciel. Malgré toute cette connaissance, ils ont été scandalisés à la vue des miracles opérés par Yéhoshoua. Lorsque nous lisons les écritures, il est indéniable et évident que la doctrine de Yéhoshoua s’accompagne de miracles, de prodiges et de délivrances. Ces manifestations de la puissance d’Elohîm ne peuvent se dissocier de sa Parole et de son enseignement. Le cœur même de l’enseignement de Yéhoshoua est le miracle.  On parle souvent de la grâce dans les assemblées, mais on démontre rarement que les miracles existent. La présence du Saint-Esprit est fondamentale dans la vie d’une église locale.

 

Toutefois, il faut faire une différence entre la grâce et le miracle. La grâce est une faveur qu’Elohîm nous accorde, que nous soyons chrétiens ou païens. C’est une bénédiction. Par exemple, trouver un travail ou se marier est une grâce. Elohîm peut même utiliser la science ou la médecine pour nous guérir d’une maladie, ou mettre sur notre route une personne qui nous aidera à trouver un emploi. Cependant, le miracle d’Elohîm est un fait qui n’est pas naturel. C’est un phénomène inexplicable qui ne peut pas être reproduit par un homme, une science, une machine ou un démon.

Yéhoshoua que nous prêchons est lui-même un miracle vivant. Il faut rappeler qu’il est né sans le concours d’un homme. La résurrection des morts et l’enlèvement de l’Église sont aussi des miracles hors du commun. Le Salut d’Elohîm passe par la nouvelle naissance, la transformation de notre nature humaine, ce qui est là aussi le plus grand des miracles, puisque c’est une guérison de l’âme. Les chrétiens qui renient le miracle sont peut-être ignorants ou mal enseignés. Affirmer que les miracles sont les faits du passé revient à nier la doctrine de Yéhoshoua, et par élimination à accorder l’existence des guérisons miraculeuses à Satan.

L’Église de Yéhoshoua Mashiah ne s’arrête pas seulement aux apôtres. Si les premiers chrétiens ont fait des miracles et des prodiges, il n’y a aucune raison pour que nous soyons en reste, puisque le message ne change pas. C’est parce qu’il y a des miracles que nous savons qu’Elohîm existe. Ce que Yéhoshoua est venu apporter est un pain nouveau pour le monde. Toute la différence entre une œuvre amorcée par Elohîm et une œuvre charnelle réside sur ce point. Le message et la manière d’enseigner de Yéhoshoua dérangeaient et bouleversaient complètement les codes. L’essence même du miracle est de procurer la vie et l’espoir. Les prédications de Yéhoshoua avaient une saveur particulière. Elles étaient comme une source d’eau qui coulait sur une terre desséchée.

Nous connaissons la scène décrite dans Marc 1 :23, où Yéhoshoua chasse un esprit impur :

 

Or il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s’écria, 24 en disant : Ah ! Qu’y a-t-il entre toi et nous, Yéhoshoua de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais qui tu es ! Le Saint d’Elohîm. 25, Mais Yéhoshoua le réprimanda d’une manière tranchante, en disant : Sois muselé, et sors de cet homme ! 26 Et l’esprit impur sortit hors de lui en le faisant se convulser et en poussant un grand cri. Marc 1 : 23 (BYM)

 

Yéhoshoua Mashiah a fait myriades de miracles. Cela faisait partie de sa doctrine. Il a d’ailleurs dit que ceux qui sont ces disciples feront les mêmes œuvres. Cela ne signifie pas que nous avons tous le même appel. La doctrine de Yéhoshoua Mashiah apporte la vie et la délivrance. Les religions peuvent vous apporter une connaissance sans vous procurer la connaissance de la puissance d’Elohîm. C’est important de prendre le message de Yéhoshoua dans son entièreté. On ne peut pas prendre une part et en retirer une autre. Elohîm a toujours agi ainsi, et nous voyons tout au long ses récits bibliques que le miracle ne peut être dissociés de la Parole d’Elohîm. Le créateur du Ciel et de la terre n’a pas changé.

 

L’ère de notre époque nous emmène à penser que les miracles n’existent plus, que nous sommes différents des apôtres et des premiers Chrétiens parce que les temps ont changé. Il est vrai que chacun diffère dans sa consécration, mais il est vrai aussi que Yéhoshoua Mashiah a donné sa vie pour que nous ayons une foi universelle. Donc nous ne pouvons pas dire que nous sommes différents des premiers Chrétiens. S’ils ont cru en Yéhoshoua et ont vu sa puissance, ce n’est pas une chose étrange qu’aujourd’hui aussi ce soit le cas.

 

Pourquoi lisez-vous les Psaumes si vous êtes différents de David ? N’est-ce pas parce que vous vous reconnaissez un peu dans ses tribulations ? Quand vous vous agenouillez pour demander la guérison à Elohîm parce que la médecine ne peut plus rien pour vous, ce que vous demandez est une intervention divine, un miracle. Nous ne sommes que des vases, un canal qu’Elohîm veut bien utiliser. En toute circonstance, le silence d’Elohîm doit nous ramener à l’humilité.

 


[1] 1 Corinthiens 14 :2

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