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Exhorations et édifications

« Seigneur ! Seigneur ! N’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? »

"Seigneur ! Seigneur ! N'avons-nous pas prophétisé en ton nom ?"

La miséricorde est une grâce du Seigneur dont nous ne tenons pas réellement compte. Pourtant, être chrétien est une véritable miséricorde. Dieu nous a sorti de notre vaine façon de vivre, et de nos convoitises passées, pour nous amener au salut. Ce salut, que Jésus nous a promis se matérialise dans une espérance que tôt ou tard, le Seigneur Jésus viendra prendre son Eglise fidèle et véritable.

 

L’espérance des Thessaloniciens, qui redoutaient que les chrétiens qui meurent ne soient perdu, a été ravivé par la promesse du Seigneur, celle de son retour et celle de la résurrection des morts. Dans un monde en pleine perdition, en crise totale et où le péché surabonde, tous, chrétiens, nous brandissons fermement notre espérance en Jésus, une espérance que nous partirons lors de l’enlèvement de l’Eglise.

 

Seulement, le fait d’être prêt pour ce grand jour n’est pas un jeu, c’est un impératif. Dieu nous a donné, soyons honnête beaucoup de temps. Ceux qui sont chrétiens depuis de longues années ne peuvent que s’en rendre compte. Pourtant, beaucoup de chrétiens ne partirons. Lors de l’enlèvement, quand des millions de chrétiens verront que Jésus les aura rejetés, crieront :

« Seigneur ! Seigneur ! N’avons-nous pas prophétisé, chassé les démons en ton nom ? ». Quelle surprise ! Comment des chrétiens, qui œuvrent férocement dans l’œuvre de Dieu pourrait être rejeté du Seigneur ? Mais quelle est la condition pour aller au ciel, pour ne pas rater ce jour ?

 

Jésus Christ nous a laissé deux commandements : croire en Lui et aimer son prochain. C’est pourquoi connaître qui est Jésus est l’ossature même du chrétien. Connaître vraiment qui est notre Dieu n’est pas un miracle qui se transmet seulement par des livres, c’est une recherche qui doit se vivre véritablement et personnellement.

 

Le combat de la foi et de la constance est celui auquel trop de chrétiens échouent. L’épreuve du temps est un désert que nous ne pouvons pas passer sans Dieu, sans être enraciner. C’est aussi ceux-là qui disqualifient plusieurs d’entre nous.

 

Or quand le Seigneur reviendra, il ne prendra avec Lui que ceux qui ont le cœur tourné vers lui, et non dans le monde. Il prendra des vases éclairés, non des vases ternes. Ce sont les chrétiens remplis de Dieu qui suivront le Seigneur, ceux qui connaissent la voix du berger.

 

Mais ce jour-là, il sera trop tard. Ceux qui resteront comprendront que la patience de Dieu n’est pas synonyme de conformisme, mais une grâce que Dieu nous donne pour affermir notre foi, et nous enraciner.

 

Alors ils seront le pied de la porte, criant : « Seigneur, Seigneur, nous avons été chrétiens, des prédicateurs, nous avons voyagé dans le monde, chanter, écris, danser, chassé des démons … nous avons fait l’œuvre de Dieu ! ». Alors le Seigneur leur dira : « retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ».

 

L’iniquité est la rébellion, elle désigne une personne qui vit sans loi. Les personnes qui seront rejeté par le Seigneur sont des gens qui vivent selon les apparences, mais ils ne sont pas soumis à la loi de Christ. Ce sont des faux chrétiens.

Le chrétien l’est d’abord dans le cœur et dans l’âme, il ne l’est pas dans la chair et dans l’image. Aussi, ceux qui iront au ciel, seront ceux dont Dieu aura agréé la vie et le cœur. C’est le grand test de notre vie.

C’est un chose prophétisé depuis maintenant 2000 ans, Dieu l’a arrêté. Ce n’est pas parce que vous êtes soi-disant serviteur de Dieu que vous irez au ciel, c’est parce que vous êtes Fils et Filles du Seigneur.

Faîtes donc tous vos efforts, non pas pour vous persuader d’être chrétien, mais de savoir ce que Dieu dit de vous. Ne prenez pas le risque de vous retrouver ce jour-là devant la porte du ciel et dire : « Mais Seigneur, je suis chrétien… ».

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